Les pères, page 2

 

Sommaire

 

Les solutions possibles : les 5 A

 

On dit souvent que dans un pareil cas, on ne choisit pas la « meilleure » solution mais la « moins pire »... c'est tout dire !!

 

1- Du point de vue de la mère

A... vortement

Ce que les hommes ne comprennent pas toujours, c'est qu'un avortement n'est ni un moyen de contraception... ni une partie de plaisir !
C'est, la plupart du temps, un acte douloureux à vivre pour la mère. Et elle le vivra mieux si c'est elle qui prend cette décision.
En revanche, si elle y est contrainte, par peur de devoir élever son enfant seule, il y a de fortes chances que ça donne ça :

Le 2 juillet, je me suis fait avorter.
Je sentais un petit malaise au sein de mon couple et doutais de l'envie de paternité de mon conjoint. J'ai pris peur car le bébé se developpait avec du retard et au bout de 12 semaines jai mis un terme à ma grossesse sans réflechir, en cinq jours tout était fait !
Je n'ai eu le contre-coup de mon acte que quelques jours plus tard. Je m'en voulais mais ce n'était rien à comparer avec maintenant ! Je ne m'en remets pas, chaque matin quand je me regarde dans le miroir je vois ce ventre redevenu pla,t cest super dificile : les bouquins du type parents, sur lesquels il m'arrive encore parfois de tomber par hasard, les vêtements de bébé, les cauchemards.
Et mon conjoint est en réel pétage de plombs, une vraie dépression nerveuse, il ne sait plus ce qu'il veut. Je pense que je le dégoûte même s'il n'ose pas se l'avouer. Aujourd'hui, on est au point mort. Il est parti en vacances en prenant le soin de me quitter auparavant, pour partir avec ses amis et il a eu une aventure, qu'il dit sans suite et je le crois réellement. Aujourdhui, il veut qu'on vive chacun chez soi en restant emsemble ! J'ai l'impression qu'il ne veut pas que les gens sachent qu'il s'est remis avec moi ! Que faire ? Aidez-moi, je suis perdue. J'explose, je craque, je n'en peux plus !

Et puis si elle refuse et que ça vous semble vraiment aberrant en rapport à la logique « rationnelle », allez donc lire ce que nous avons écrit sur la « psychologie de la femme enceinte ».

A... ccouchement sous X

C'est la solution du désespoir vers laquelle vont se tourner certaines femmes, la plupart du temps abandonnées par le père en cours de grossesse (pratique encore plus courante, d'ailleurs, dans les pays où le fait d'être mère célibataire est très mal vu « socialement » : le Maghreb, par exemple).
Elle coupe définitivement les liens avec la mère au bout de 2 mois et avec le père biologique aussi. Aucun retour en arrière n'est possible !

Ce qui peut sembler anormal, car on peut imaginer qu'un père ait envie de prendre en charge son enfant s'il est informé de la décision de la mère ! C'est déjà arrivé, d'ailleurs, par le passé (l'affaire Benjamin sur rosenczveig.com).
Et puis on peut concevoir qu'une femme en grande détresse psychologique ne réalise pas toujours la gravité et l'irréversibilité de la décision qu'elle prend à ce moment là.

Cette pratique très ancienne (elle date du XIIIème siècle) partait pourtant d'une volonté positive : celle d'éviter les infanticides et les abandons « sauvages ». En effet, à cette époque, il était fort mal vu de concevoir un enfant « hors mariage » (ah ces principes religieux qui ont donné naissance à tant de malheureux !?) C'était donc, au départ, une protection pour la mère et l'enfant qui a fini par être légalisée tardivement (à partir de 1793).

Mais on peut se demander si actuellement elle se justifie encore... l'avortement étant légalisé et les mentalités ayant quand même - ouf ! - évolué !

A noter au passage une belle iniquité :
Une femme peut choisir de garder son identité secrète à vie alors qu'un homme ne le peut pas !? Il est tributaire de la décision de la mère qui peut (ou non) faire le choix de le poursuivre en justice par le biais de l'action de recherche en paternité. On sait que « justice » ne rime pas toujours avec « équité »... mais là c'est quand même poussé !!! Vous ne trouvez pas ?

C'est d'ailleurs l'un des rares exemples où la femme semble « favorisée » par rapport à l'homme... Mais est-ce réellement une « faveur » que de permettre à une mère d'abandonner son enfant sans lui laisser la possibilité de changer d'avis par la suite ?... (Association des Mères de l'Ombre)
Car inversement un père, lui, peut abandonner son enfant au départ et revenir des années plus tard, s'il se sent enfin « prêt » à assumer... Bien inique, ça aussi, non ?

Et puis comment rester insensible à la souffrance des enfants privés de leurs origines biologiques ? L'absence de réforme radicale en la matière donne l'impression que le législateur s'obstine à protéger les adultes (notamment les parents adoptifs) sans se soucier des répercussions du secret sur l'enfant... Car même s'il veut savoir qui est sa mère (et son père par ricochet !) il ne le peut pas si cette dernière n'a pas donné son accord...

Qui (à part les associations d'enfants nés sous X : le CADCO, Les X en colère, etc.) se préoccupe de son mal-être devant ce double vide qui lui sert à « remplir » son acte de naissance ? Visiblement pas les institutions !

A... ccouchement

Cette fois, vous voilà propulsé au rang de père (biologique) contre votre gré. On a bien compris que ça ne vous faisait pas sauter de joie pour le moment... mais si ça peut vous consoler : « vivre une grossesse en solo » (sauf cas exceptionnel) n'est pas une partie de plaisir non plus !

 

autruche

 

2- Du point de vue du père

A... bandonner ?

ou

A... ssumer ?

Il n'y a en effet que deux options possibles que nous allons examiner tout de suite dans le détail... (avec néanmoins de nombreuses modalités d'adaptations !)

 

La tentation de la fuite... ou « technique de l'autruche » !

 

C'est l'abandon de l'enfant.

Chez les « Cigognes », on a appelé ça l'accouchement sous Y !

Car ça ressemble à un accouchement sous X, sans en avoir les avantages ni les inconvénients... jugez plutôt :
Il s'agit en fait d'une fuite, qui n'est pas forcément définitive d'ailleurs ! (contrairement à l'accouchement sous X, justement !)
Sauf si la mère fait adopter l'enfant de façon plénière par un autre homme (car cela coupe les liens avec la famille biologique : solution radicale que nous ne recommandons pas !)

Vous êtes nombreux à opter pour cette idée qui semble facile en apparence... Effectivement, contrairement à la mère, le père n'a pas besoin de faire un acte « volontaire et concret » pour abandonner son enfant. Il lui suffit de « ne rien faire », justement !! Faut avouer que c'est quand même plus simple de ne pas aller reconnaître un enfant que de faire une déclaration officielle d'abandon, non ?

Cela dit, n'oubliez pas que les apparences sont souvent trompeuses car... il faut arriver à vivre avec les choix que l'on fait ! Témoignage tiré du forum : "J'ai quitté mon ex-copine après un mois de relation à l'annonce de sa grossesse." :

Je m'appelle G..., j'ai vingt-neuf ans et j'habite X...
J'ai quitté mon ex-copine après un mois de relation à l'annonce de sa grossesse. Je ne lui ai pas vraiment fait du chantage à l'avortement et j'ai toujours respecté son choix de vouloir garder l'enfant. Simplement je pensais que ce n'était pas serieux d'avoir un enfant après une si courte période ensemble. Et puis je ne me sentais pas du tout prêt à assumer un enfant.
Nos relations se sont vite envenimées et elle a retrouvé un compagnon quelques temps après. J'ai suivi la grossesse de loin par texto et par amis interposés.
Elle a accouché il y a dix jours d'une petite L... Son nouveau compagnon a reconnu l'enfant. Je n'ai pas vu la petite depuis l'accouchement pour ne pas "foutre le bordel" dans leur couple. Je garde quand même des contacts avec la mère, je compte bien voir la petite et entretenir des relations avec elle, même s'il faut lui cacher la vérité sur ses origines.
Je réalise néanmoins, depuis la naissance, à quel point ne pas être le père de cette enfant sera terrible pour moi. C'est une blessure qui, je crois, ne se refermera jamais.
Maintenant, je me retrouve comme un idiot à devoir assumer ma bêtise, alors que j'avais simplement besoin de temps pour réaliser. Maintenant, c'est trop tard. L'enfant n'est plus la mienne.

 

Concrètement, il s'agit de « faire comme si » le problème n'existait pas...

Vous refusez tout contact avec l'enfant, de le rencontrer, de lui parler (ou vous limitez ces contacts au minimum), vous déchirez les photos que la mère vous envoie, etc. Tout est bon pour oublier cet « épisode noir de votre vie » !
Avec, comme phrase justificative qui revient comme un leitmotiv : « Je n'y suis pour rien, je ne l'ai pas voulu ! » ou « Ce n'est pas de ma faute, elle n'avait qu'à avorter ! »
Au plus fort de la crise, vous allez jusqu'à prétendre que tout ça ne vous pose « aucun problème »... Bref : tout va bien, je vais bien !

Faut dire que la méthode Coué fait des adeptes parmi les autruches...
On pourrait penser que cette réaction évite de se poser des questions, mais est-ce si sûr ?

 

autruche

 

...Car comment oublier que l'on a abandonné un enfant ?

Un homme dans cette situation n'a certainement pas besoin d'y penser « tous les jours » pour se sentir coupable... L'enfant « vit » en lui d'une certaine manière !
Il est gravé en lui (comme un tatouage interne ?...) et il revient à sa mémoire régulièrement par le biais de situations anodines :

Bref : l'enfer !!

Seul avantage de cette option : éviter de se remettre en question en rejetant la responsabilité de ses choix et de ses actions sur la mère et en faisant payer le prix fort à l'enfant. Lorsqu'il y a rejet de ce dernier, du moins... (ce qui n?est d'ailleurs pas toujours le cas, car « abandon » ne veut pas dire forcément « rejet »... on est bien d'accord !)

 

Ceux qui optent pour cette solution s'apercevront rapidement que ce n'est pas franchement la plus « confortable ».

Elle est en général remplie de culpabilité et de secrets de famille, de honte et de mauvaise conscience chronique. Pas top !

Vu de l'extérieur, ça peut faire illusion : « Il est pas malheureux », « Facile pour lui, il s'en tire bien ». Oui.
Oui, mais !
Outre la mauvaise conscience récurrente à laquelle il faut faire face (celle dont on parlait plus haut), ça ressemble aussi à une bombe à retardement car tout ce que l'on fuit en espérant se simplifier la vie finit par nous rattraper un jour ou l'autre...

Le seul conseil valable que l'on peut vous donner dans un cas pareil, c'est d'arrêter de vous faire du mal inutilement !

Si vous n'arrivez pas à changer de comportement tout seul, consultez un psychologue pour comprendre comment et pourquoi vous en êtes arrivé là. Car il y a forcément une (voire plusieurs) raison mais ce n'est pas souvent celle que vous vous plaisez à évoquer d'emblée !

En gros, il y a « la raison principale » qui sert à justifier la fuite aux yeux des autres (et même à vos propres yeux !...) et puis, plus profondément, on trouve les « vraies raisons », celles dont vous ne parlez pas car vous n'en avez pas forcément conscience ou encore parce que les évoquer réveillerait en vous de trop grandes souffrances... Pas facile, tout ça.

Mais rajouter de la douleur (celle de l'enfant que vous voulez abandonner) à la douleur (celle que vous avez subi et que vous préféreriez ne pas examiner) ne peut pas vous rendre plus heureux. Au contraire... D'où l'intêret de se poser quelques questions et d'en parler avec une personne neutre et apte à vous écouter sans vous juger.

 

Quelques questions utiles pour avancer

Et vous pouvez bien sûr en parler avec nous sur le forum... Vous y serez bien accueilli, n'ayez crainte.

 

Pour finir, la question subsidiaire à vous poser si vous en êtes là :
liens du sang, liens du cœur... qu'évoquent-ils pour vous ?

Car qui dit "abandon" sous-entend aussi "adoption"...
Et l'on entend souvent dire que le père ne serait pas celui qui conçoit, mais celui qui élève l'enfant. Ce n'est pas faux. En cas d'abandon, l'homme qui joue le rôle de père a une place très importante dans la vie de l'enfant.
Mais on ne peut non plus nier le fait que la plupart des enfants abandonnés recherchent un jour ou l'autre leurs parents biologiques... Alors une question vient à l'esprit : si les liens du sang sont si peu importants, pourquoi ?

Et on peut se demander autre chose, dans la foulée : un enfant ne peut-il pas avoir deux pères ?... Pères qui auraient des rôles complémentaires et non concurrenciels ?

Le premier, important, qui lui donne la vie (en même temps que ses origines biologiques et une partie de son histoire) et en cas de défaillance de ce dernier,
un second, tout aussi important, qui s'occupe de lui et lui donne amour et attention au quotidien (voir la rubrique consacrée aux autre membres de la famille)
Le retour du premier (s'il se produit un jour) n'entraînant pas de jalousie pour le second (ben quoi, il n'est pas interdit de rêver, non ?)

 

L'autre choix : Assumer...

 

C'est évidemment, à priori, ce qui semble le mieux pour l'enfant.

Et pas que pour lui d'ailleurs ! Pour vous aussi, car comme on l'a dit plus haut, l'abandon n'est pas un acte anodin... et il est lourd à porter une vie durant (un témoignage sur le forum : "Moi j'ai eu la chance de trouver un soutien (essentiellement ici) qui m'a permis de reprendre contact avec la mere apres la naissance, mais j'aurais pu tout aussi bien sombrer lamentablement et m'entêter dans mon erreur et mon refus de la paternité (et la c'est sur j'aurais fini clochard alcoolique)."). En fait, même si ce choix vous rebute pour le moment, parce que vous avez l'impression de perdre la partie, c'est peut-être la solution la plus facile et la plus agréable à terme... A vous de voir.

Vous avez de toute façon au moins neuf mois pour vous faire à cette idée.

Cela dit, deux problèmes peuvent se poser dans ce cas-là.

 

1- Le premier problème : parfois... cette solution n'est pas accueillie d'un bon œil par la mère.

Gloups !

Et oui. En fonction de l'ambiance liée à votre séparation, de la durée de votre absence, du vécu de la mère ou de son caractère, elle a pu accumuler de la rancœur à votre égard... Il vous faudra alors faire preuve de patience et utiliser au mieux vos dons en matière de communication : des excuses sincères et un peu d'humour peuvent faire des miracles. Mais pas toujours. Cela dit, sachez que même si elle ne le souhaite pas, elle ne pourra s'opposer à ce que vous jouiez un rôle dans la vie de votre enfant si vous le reconnaissez officiellement et que vous payez la pension alimentaire.

Nous vous incitons donc à aller dans cette voie dès que vous avez pris conscience que vous ne POUVEZ PAS abandonner votre gamin !

Malheureusement, il arrive que seul un passage devant le juge puisse vous sortir de l'impasse. Il peut s'agir de femmes encore amoureuses du père et qui se "vengent" du fait d'avoir été quittées. Ou de femmes qui ont des choses à régler avec leur enfance. Peu importe. En tant qu'association regroupant beaucoup de mères célibataires, nous comprenons que certaines femmes puissent avoir besoin d'un peu de temps (un mois ou deux) pour accepter le retour d'un père qui a "fui".

Mais nous les encourageons à faire une place à ce dernier dès que possible pour l'équilibre de l'enfant. Et à bien distinguer le rôle d'homme de celui de père !!

Nous ne pouvons que déplorer les cas extrêmes qui ont pour but d'interdire au père de se "racheter". Car l'enfant ne peut QUE souffrir d'un tel conflit.

Tout le monde a droit à l'erreur, l'essentiel est d'en prendre conscience et de faire tout pour la corriger ensuite. On vous invite donc à nous rejoindre sur le forum si vous vous retrouvez face à une femme qui refuse de vous laisser voir votre enfant.

 

autruche

 

2- Le second problème : souvent... le risque est grand de "retomber dans les bras" de la mère.

"Quoi ?? Retomber dans les bras de cette mégère égoïste qui a gâché ma vie ? Mais vous délirez ?!... Jamais !!! Vous m'entendez : JA-MAIS ! Plutôt mourir !"

Héhéhé !
Et bien non, on ne délire pas : c'est une réalité.
On va passer sur les détails, hein ! Mais le "jamais" arrive à faire de très jolis bébés. On en connaît qui ont fait le deuxième comme ça... (si, si !)... quand ils ne finissent pas mariés ! (arf ! hein Floriane !)

Bref, la colère est un moyen d'occulter les sentiments qui peuvent exister encore. C'est un fait. Et quand elle retombe... tout redevient possible.

Voilà. Donc si l'amour est encore là ou si vous ne dissociez pas la parentalité de la conjugalité... ce type de situation peut vous arriver. Après, à vous de voir ce que vous voulez faire (ou pas) de cette histoire.

Mieux vaut ne pas tout mélanger si vous n'êtes pas exactement sur la même longueur d'onde, car vous courez à la catastrophe si vous ne poursuivez pas le même objectif.

C'est à dire :

Dans ces cas-là, abstenez-vous !

Vous conserverez ainsi de bons rapports en tant que parents. Ce qui est déjà un exploit par les temps qui courent.

Mais ne soyons pas pessimistes ! Une note positive pour clore le chapitre : voici un témoignage de couple reparti sur les chapeaux de roues !

J'ai eu une autruche limite non consentante, c'est-à-dire que je ne l'ai pas prévenu de la grossesse dans les premiers temps (on était jeunes, moi dix-huit ans, lui dix-sept, je venais d'avoir mon bac, lui rentrait en terminale, donc j'ai voulu gérer la situation toute seule).
Par la suite, j'ai essayé de reprendre contact (et de lui dire) mais il m'a opposé un joli silence (ça a été sa période de déni).
Finalement, aux quatre ans et demi de M..., par une belle lettre et une quinzaine de photos, je suis arrivée à le faire émerger... On s'est revus pour s'expliquer (il ne voulait pas voir M... au début), puis il s'est enfin senti papa (normal que ça soit dur au bout de quatre ans et demi !)
Et on a fini par se retomber dans les bras...
C'était il y a deux ans.
Voilà le petit topo.
Maintenant, les nouvelles :
Il m'a demandée en mariage pour mes 25 ans ! : supermégatop !
On se marie l'été prochain
et
je suis enceinte !
(encore un petit bébé pas prévu, on pensait attendre quelques années pour que je finisse vraiment mes études, mais le bébé n'a pas voulu, trop impatient comme sa mère !)
Donc, pour conclure, en deux ans, ma vie a totalement changé :
mon fils a retrouvé son père
je suis fiancée
j'ai eu mon concours
et je suis enceinte !
Ca faisait longtemps que je n'avais plus cru que la vie était belle...
mais c'est le cas ! Cool.
Alors, pour tout le monde :
Gardons/gardez espoir !!!

 

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Dernière mise à jour le 23 décembre 2013

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