Le thème de notre association est dans l'air du temps : normal, il y a qu'à voir le nombre de personnes concernées ! Si vous en doutez, parlez-donc de ce sujet autour de vous, vous verrez...
Voilà donc ce qu'on peut trouver, culturellement, à ce sujet.Parfois, c'est le thème principal de l'oeuvre, parfois c'est un thème secondaire, mais ça montre bien à quel point ce sujet est profondément ancré dans notre société.
Voici quelques livres recommandés par "Les Cigognes" (ils sont pour la plupart disponibles pour les membres à la bibliothèque de l'association).
"Maman solo est excellent, plein d'humour, j'ai adoré le passage de l'annonce au père". "J'ai adoré lire le livre de Brigitte Hemmerlin, qui est super marrant et qui m'a vraiment fait déculpabiliser d'être seule".
"Avec L'homme qui m'aimait tout bas, Eric Fottorino compose un tombeau poignant en l'honneur de son père, qui se donna la mort en 2008." (Le Magazine Littéraire)
"Après L'homme qui m'aimait tout bas, où il rendait hommage à son père adoptif, Michel, suicidé en 2008, Éric Fottorino publie Questions à mon père, texte à mi-chemin de la lettre et de la prière, nourri des échanges de l'auteur de Korsakov avec son père biologique, Maurice" : entretien avec Le Magazine Littéraire.
Ce livre raconte l'histoire d'Adrien, petit garçon né prématuré à cinq mois de grossesse, de son parcours et de celui de sa maman pendant ce temps. Il est très fort car l?auteur essaie d'imaginer le ressenti du bébé par rapport à tout ce qu'on lui fait vivre et nous fait aussi comprendre la détresse de la mère qui, pour avoir voulu faire passer son boulot avant tout, en a oublié sa grossesse et son bébé. C?est une sacrée mise en garde sur le mode de vie que l'on mène à l'heure actuelle et le peu de considération que l'on peut avoir pour sa grossesse en mettant parfois en avant des choses qui au final ne le méritent pas.
L'auteur, bien connu des plateaux de télévision, nous donne dans ce livre sa « philosophie de la vie »... On peut la résumer en quelques mots :
Humour + Non-apitoiement + Non-vengeance !
Cette philosophie, il se l'est forgée grâce à (il veut absolument qu?on dise « grâce à » et non « à cause de »...) son enfance de poussin et à quelques mauvaises périodes de son existence : alcoolisme, décès de personnes proches (son oncle en 1990, ainsi que son fils la même année et son « frère et demi » en 1993).
Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
Marguerite, petite fille espiègle et jolie, n'a pas de papa. Elle n'a aucune photo de lui et se pose des questions. Est-ce qu'elle lui ressemble ? Est-il chanteur... ou roi, peintre ou pompier ? « Il n'est certainement pas dentiste, je n'aime pas aller chez le dentiste. » Mais sa maman trouve qu'elle est fatigante de ne parler que de ça. « Mais c'est quand même intéressant de savoir qui est mon papa ».
Dernière mise à jour : 23 décembre 2013